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Dans l'univers du jeu de rôles Agone

Sentiers de l'Harmonde

Rumeurs ...


Les sanctuaires

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Dimanche 26 Novembre 2006
Nécropoce, la ville nécropole
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Je souhaitais présenter ici ma dernière création pour le jeu de rôles Agone : Nécropoce, la ville mortuaire entourée de son immense nécropole ...

Il s'agit d'un premier jet auquel devrait s'ajouter la Campagne intitulée "Plan de Janus"

Le document sera bientôt mis en ligne dans sa version intégrale sur le site du Souffre-Jour.

Extrait :

" Les origines de Nécropoce remontent bien avant la fondation de la République Mercenaire, à l’époque où la Guerre des Eternels creusait des sillons de souffrance dans la chair de l’Harmonde. Les armées titanesques des Muses et du Masque se heurtaient dans le fracas des armes sur des champs de batailles étendus à perte de vue. Parfois, la douleur et la violence des combats furent telles que la terre, gorgée de sang, suintant l’Effroi, se déchira,, engloutissant les belligérants dans sa blessure.

A Nécropoce la terre souffrit tant et tant qu’elle s’ouvrit jusqu’aux Abysses et que le sang des guerriers s’écoula dans la fissure, venant se mêler à la Ténèbre pour former un lac dont la surface lisse réfléchit encore à présent les affres de ceux qui furent avalés jadis par la faille.

La faille est demeurée comme une cicatrice de l’Harmonde à travers les âges et là où furent englouties des milliers de vies, s’étend aujourd’hui une longue et large crevasse enjambée par une vaste nécropole. Les vents pestilentiels qui remontent du gouffre, les râles et les rumeurs de bataille qui sont parfois portés par le vent qui souffle et siffle dans la faille, ont contribué à faire de l’endroit un lieu de recueillement. "

Ecrit par Songe, à 20:54 dans la rubrique "Sur les routes de l'Harmonde ...".
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Jeudi 01 Juin 2006
Les Chemineurs de Toitures

Avant-propos : voici une petite création personnelle dans l'univers du jeu de rôles Agone précédemment publié sur le forum Arpentes et Songes et que je tenais à reproduire ici ...

Qui n'a pas entendu parler à Lorgol de farfadets qui semblent se confondre avec les danseurs qu'ils pourchassent, apparaissant et disparaissant au hasard des toitures; facétieux, ils se jouent des caprices de l'architecture semblant voler d'un endroit à l'autre comme par enchantement.

Il est un secret que les rares initiés des guildes farfadines à travers l'Harmonde veillent jalousement, c'est celui des Chemins de Toitures qui ouvrent des sentiers invisibles entre des toitures parfois très éloignées les unes des autres.

L'Equerre a occasionnellement recours à des farfadets lorsqu'il s'agit de couvrir les toitures vertigineuses, délicates et tortueuses de prestigieuses demeures; dans nombre de ces édifices l'éclat imprègne les matériaux et rend possibles des fantaisies architecturales défiant les lois naturelles et sublimant l'ouvrage à la perfection. Certains de ces farfadets ont dérobé une partie de ce savoir si précieux et l'ont emporté avec eux pour se l'approprier ...

C'est ainsi que sont nés les Chemineurs de Toitures, mêlant cyse et décorum pour ouvrir des passages dérobés entre les toitures de l'Harmonde. Alliant le savoir-faire séculaire des artisans couvreurs à des connaissances occultes de l'Equerre, adjoignant aux matériaux traditionnels les pigments des saisons, les Chemineurs sont parvenus à s'affranchir des obstacles qui introduisent une rupture dans le paysage des toits citadins.

Un subtil alliage entre la nature des matériaux, la qualité des pigments utilisés, la forme des tuiles, ardoises, faîtières et épis et l'agencement complexe de ceux-ci, dessine sur les toits des villes des sentiers qui selon le pas qui les foulera, conduiront à des destinations très différentes, allant du toit voisin à un quartier plus lointain. Certains chemineurs auraient établis des chemins allant d'une ville à l'autre et jusqu'au delà des frontières des Royaumes eux-mêmes.

Les caractéristiques du revêtement d'un toit sont très nombreuses et varient considérablement d'une culture à l'autre, de même que les techniques sont parfois très différentes d'un couvreur à un autre.

- La résistance, la porosité, la fissilité, la perméabilité des matériaux sont très variables et doivent être l'objet d'une connaissance pointue de l'artisan sous peine de condamner la toiture aux caprices des intempéries et de l'environnement. La résistance des matériaux et leur qualité sont déterminantes dans la continuité et la pérénité des chemins de faîtières.

- La forme elle-même est importante puisque c'est elle qui introduit la continuité ou la rupture dans le motif dessiné. Selon que l'arrête soit arrondie ou acérée, le pas ne sera pas épousé et guidé de la même façon; le tracé des sentiers de toitures n'est pas rectiligne mais capricieux et tortueux, très délicat à emprunter et recquérant une attention de chaque instant du Chemineur dont le pas précis et leste déterminera le chemin qui s'ouvre à lui (il sera difficile d'expliquer qu'un faux pas vous a mené dans les Parages, sur le toit en lauzes d'une misérable cahute qu'un Chemineur aura jugé utile de couvrir).

- La disposition des matériaux (ardoises, tuiles, faîtières, etc.) a une fonction essentielle : elle détermine le tracé et les destinations des sentiers puisqu'elle agence entre eux des effets uniques qui ouvriront un nombre limité de possibilités de déplacement (encore que l'agilité du farfadet élargit d'autant le champs des possibilités qu'elle est exceptionnelle et expérimentée). Certains modifieront parfois la disposition de sorte que les choix soient plus nombreux pour les Chemineurs passant par là; c'est un art délicat qui demande une sensibilité aïgue et une connaissance profonde des effets possibles.

- Les pigments ont deux fonctions essentielles : l'éclat qu'ils contiennent permet d'ouvrir les sentiers et de les relier les uns aux autres tandis que les couleurs de ces derniers et leurs saisons respectives vont créer réellement les points de jonction entre les différents lieux (un pigment de l'été dans les tons vifs conduira généralement au sud alors qu'un pigment sombre dans les teintes bleutées ou violacées tendra plutôt à orienter au nord. De même les tons intermédiaires adjoints à des pigments du printemps orienteront vers le levant tandis que ceux de l'automne conduiront vers le couchant).

- Les motifs qui ornementent les différentes pièces de toiture ne sont pas seulement des éléments décoratifs qui dissimulent les sentiers dans ce qui les environne mais ils permettent également de constituer une sorte de signalisation à l'usage des Chemineurs : telles ardoises porteront tels signes et motifs qui iguideront le pas vers une destination choisie ou l'autre, tel épis ornementé donnera au farfadet de passage des indices sur
les destinations possibles à partir de là.


C'est un savoir complexe mais infiniment utile pour ceux qui le possèdent et il nous faudrait sans doute entrer dans bien d'autres considérations techniques pour vous l'enseigner avec fidélité.

Ecrit par Songe, à 13:21 dans la rubrique "Magie, magies ...".
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